notre adorable Clara

Une semaine après ma naissance, me voilà en service ORL. Juste en transition, en attendant d'avoir une place en médecine néonatale. Dans ce service, je respire enfin et mes parents aussi. Exite masques, surblouses, couveuses. Papa et maman me prennent dans leurs bras quand ils le désirent et moi je peux enfin voir leur visage. Ils n'ont plus besoin de déguisements chauds pour m'approcher. Mais loin de moi, l'idée de critiquer toutes ces précautions mais il est vrai qu'ils sont contraignants.

Dans ce service, je fais la connaissance du chirurgien qui opérera ma petite fente palatine. Les conditions pour l'opération sont : le poids( au moins 6 kilos) et l'âge(pas avant 4 mois). Il faudra donc prendre notre mal en patience.

J'étais dans une chambre seule avec maman qui pouvait enfin rester près de moi et s'investir dans son rôle de maman. Me donner le bain, me faire des calins et cela même la nuit. Le personnel ont décidé d'essayer de me prendre mon repas au sein de maman mais sans grand succès.Pourtant, il se donnait du mal pour moi. Le personnel était très gentil, patient et à l'écoute de ms besoins et ceux de mes parents. Il faut dire que je savais pas ce que l'on me demandait. Je n'avais pas du tout le réflexe de succion et la déglutition était difficile. Alors, j'étais nourri avec le lait de maman dans la sonde gastrique, cela me réussissais car je grandissais bien. J'étais encore bien fatiguée et je n'ouvrais pas encore beaucoup les yeux. Papa et maman était à l'affût et attendaient avec impatience quand je les ouvrai . J'ai pu aussi faire la connaissances de mon papy et mamies qui ne me connaissaient qu'en photos. Leur visite était courte pour ne pas me fatiguer.

Des généticiens sont venus me voir sans pour autant apporter des éléments nouveux sur mon état. Il n'avait pas les résultats du caryotype. Ils me prennaient en photos et posaient des questions à maman sur la famille. Ils ont tout de suite suspecté quelquechose sans pour autant savoir quoi. Apparemant, mon visage était "particulier".

Une semaine après, j'ai obtenu une place en médecine néonatale. Mon état allait en s'améliorant mais il y avait toujours le problème des biberons !